La conscience, les consciences
Rencontre avec Céline Gaulot, docteur en Sciences Humaines, psychanalyste Jungienne, fondatrice de ICHU-école de Conscience.
Jeudi 13 novembre à l’Ecodome de Talence
Une trentaine de personnes ont assisté à l’exposé de Céline Gaulot sur « la conscience et ses modes », inspiré des travaux du psychanalyste suisse Carl Gustav Jung. La conférencière a rappelé que la conscience, loin de se réduire à la simple vigilance quotidienne, n’en représente qu’une petite partie, comparable à la partie émergée d’un iceberg. Elle l’a définie comme une fonction de synthèse intégrant imagination, pensée et idéation, en constante évolution depuis l’enfance. S’appuyant sur Jung, elle a expliqué que l’enfant est porteur d’une mémoire transgénérationnelle, voire karmique. L’enjeu de la vie adulte serait alors la réalisation du Soi, ce « joyau de l’âme », par un processus d’individuation. Celui-ci implique une différenciation vis-à-vis des instincts, des pulsions et des conditionnements sociaux. Céline Gaulot a comparé ce cheminement au processus alchimique, en trois étapes symboliques : œuvre au noir, au blanc et au rouge. Elle a également abordé la conscience transpersonnelle, telle qu’on peut l’expérimenter dans certains états de transe, ouvrant sur des vécus proches du chamanisme et un sentiment d’unité avec l’humanité. Enfin, la conférence a soulevé une question vertigineuse : le cerveau crée-t-il la conscience ou n’en est-il que le récepteur, dans un univers lui-même peut-être conscient ? Quoi qu’il en soit, l’élargissement de la conscience s’accompagne toujours d’un approfondissement des valeurs humaines comme l’empathie, la responsabilité et l’amour.








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